• Mais le monde est une mangrovité

Mais le monde est une mangrovité

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« (Sur la (dé)composition du livre : le gros est le propos qu’on a tissé tout au long de l’exposition, qui est une longue étude sur la mangrove à partir du conte. Chaque chapitre est introduit par une série d’idées et d’outils tricotés au cours de nos échanges et entretiens. Ces idées partent très souvent d’une relecture du concept et de la pratique de la Relation. À l’intersection, quelques lignes du conte sont éclatées pour recomposer une sorte d’épître, de résumé — qui n’est pas une totalité comme un mythe englobant mais, plutôt, un tout oublié, congédié. Enfin, l’ouvrage est coupé en trois parties : Crabe, Sanbras, Aparahiwas.) »

«–Mais le monde est une mangrovité.» est un objet hybride à la croisée du catalogue d’exposition, du conte, du recueil de poèmes, de l’essai critique et philosophique. Il a été conçu par Chris Cyrille et Sarah Matia Pasqualetti et fait suite à leur exposition éponyme qui présentait les œuvres de Minia Biabiany, Julia Gault, Kokou Ferdinand Makouvia, Kelly Sinnapah Mary et Ludovic Nino. S’il prend l’exposition comme point de départ, ce catalogue s’en émancipe pour la prolonger, pour cela l’invitation a été lancée à plusieurs auteur·ice·s: Estelle Coppolani, Nadia Yala Kisukidi, Olivier Marboeuf et Dénètem Touam Bona. Chacun·e prolonge à sa manière la réflexion sur la figure de mangrovité. Les commissaires, à travers différents textes, ainsi que Cindy Olohou et son glossaire, accompagneront les lecteur·ice·s dans cet enchaînement d’images et de récits.

Cet ouvrage bénéficie du soutien à l’édition du Centre national des arts plastiques et du Mangrovity Art Fund, du Édouard Glissant Art Fund et de la galerie Sator.
  • 15x21cm
  • French
  • 2023
  • Rotolux Press