I Came For Couscous #5
I Came For Couscous est une revue qui donne la voix aux esprits créatifs de cultures et héritages désignés comme arabes, par le prisme de récits individuels pluriels et avec des valeurs de multi-culturalité et d’altérité.
Entouré d’une équipe de journalistes, d’écrivains, de photographes, de musiciens, cinéastes, designers, poètes, illustrateurs… I Came For Couscous déploie un contenu rythmé et créatif, mettant en contraste et en lumière les personnalités créatives qui façonnent les mondes arabes d’aujourd’hui, et embarque le lecteur dans un voyage initiatique, lui permettant de saisir l’ampleur de leur diversité.
PREMIER ACTE Le premier acte débute par un entretien avec Lina Soualem, réalisatrice de Bye Bye Tibériade, qui nous ouvre les portes de la maison de vacances de son enfance en Palestine, et partage ses réflexions sur la mémoire familiale, la transmission et l'appartenance. Suivent divers témoignages d’architectes, urbanistes, designers, ingénieurs et chercheurs sur ce que signifie être Arabe aujourd'hui. Nous découvrons ensuite un Beyrouth « Entre ombres et lumière » à travers l'objectif de Serge Najjar, avant de conclure par un échange entre deux esprits lumineux : Raafat Majzoub et Ammar Khammash, l’architecte qui, lassé des discours formels, nous offre une vision holistique de l’architecture, en interaction avec l’homme et la nature.
DEUXIÈME ACTE : Au deuxième acte, Azim Haidaryan, à travers sa série « Couscous Chaos », nous plonge dans un décor apparemment chaotique où l’unité et la solidarité dansent autour d’un couscous, un plat cher à son cœur et une déclaration pacifique face aux turbulences du monde actuel. Ensuite, à Aït Othmane, village dévasté par le séisme au Maroc, Myriam et Laurent d’Archibionic dévoilent leur solution de logement temporaire, fruit d'une mobilisation solidaire, avec un kit de fabrication présenté en exclusivité dans ce numéro. Enfin, Khaled Osman nous propose une nouvelle dystopique où, de retour au Caire après des années d’exil, un homme découvre une ville futuriste où modernité rime avec démesure et isolement.
TROISIÈME ACTE Le troisième acte nous emmène à la rencontre de la Franco-libanaise Lina Ghotmeh, étoile montante de l'architecture, qui, à travers son « archéologie du futur » éclairée, puise dans les vestiges du passé pour concevoir les espaces de demain, durables et écoresponsables. Il se poursuit avec un panorama de maquettes miniatures raffinées, allant des expériences de Hassan Fathy en Égypte aux solutions modernistes pour la reconstruction d’Agadir au Maroc, montrant comment ces architectures arabes historiques peuvent inspirer des réponses face au réchauffement climatique.
QUATRIÈME ACTE Au quatrième acte, nous vous dévoilons les mystères des oasis à travers une lentille historique et écologique, mettant en lumière le génie hydraulique arabe ancestral et la fragile harmonie entre l’homme et la nature, alors que ces trésors du passé sont menacés d’extinction. Ensuite, Radouan Mriziga, danseur et chorégraphe basé à Bruxelles, tisse un dialogue entre l’espace, l’architecture et le corps, dans une quête spirituelle et identitaire, et nous offre une réflexion profonde sur la danse, la mythologie et les savoirs séculaires amazighes.
CINQUIÈME ACTE Nous clôturons ce numéro avec des « Histoires de marchés », au cœur du marché central de Casablanca, un lieu rythmé, à la fois universel et singulier, perçu à travers les yeux de deux protagonistes : la journaliste, artiste et metteuse en scène Fatym Layachi et la photographe Hind Lahrichi, qui y ont élu domicile pendant cinq semaines, à des fins artistiques, et surtout humanistes.
- 188 pages
- 21 x 27,5 cm
- Français/English
- 2024