• Archives Yan Morvan - Lady Diana (1981)
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Archives Yan Morvan - Lady Diana (1981)

Regular price
40 Pages
26x32cm
2021

Nous sommes le mercredi 29 juillet 1981, et l’Angleterre se marie.

De la cathédrale St Paul aux abords de Buckingham Palace la foule en liesse exulte. Ils sont 2 millions à s’agglutiner, parfois depuis des jours. Mais c’est devant les écrans qu’une autre scène se joue, 750 millions de télé-spectateurs désireux de participer au délirium médiatique son rivés à leurs postes. En faisant jusqu’à ce jour l’un des évènements télévisuels les plus suivis au monde.

Ce mariage cathodique voit convoler le Prince Charles, prétendant au trône et Diana Frances Spencer, fille du vicomte Althorp. Il se côtoient depuis trois ans, couvés par la presse et l’opinion publique, la reine adoube l’idylle, parfait coup marketing de la marionnettiste en chef d’Albion.

En ce mercredi ensoleillé, les badauds grimés aux couleurs de l’Union Jack se sont englués aux bords des barrières et cordons de sécurité. Les hots-dogs les rassasient, et, comme à l’accoutumée, la bière grise ; corrélaire à l’hystérie de rue chez les citoyens de la couronne. Toutes les générations sont au rendez-vous. Du rouge, bleu, blanc en travelling compensé d’une nouvelle ère de l’information qui glisse lentement, et sans garde fou, en d’autres temps.

Yan Morvan est un singulier parmi les singuliers. Connu comme l’un des grands photographes de guerre, Morvan devenu le «sulfureux» pour avoir documenté le sexe et la pornographie dans les années 90, traîne une réputation que son goût pour les gangs ne semble pas contredire. En ouvrant ses archives à Quentin Euverte, c’est pourtant une autre partition qui apparaît ; celle de la comédie humaine. Il serait trop simple de n’y voir que des marginaux, c’est aussi des oubliés et des laissés pour compte dont il s’agit ici. Le spectacle ne réside pas que dans les paillettes, il préside en tout. Quelque part entre la poésie et le témoignage se trouve la réalité, et toutes ses fantaisies, même les plus extrêmes. Entre le sexe et la guerre, se trouve le progrès et sa myriade de vaincus, dont si peu capturent réellement l’histoire. Car c’est bien de toute cette mémoire dont parlent les Archives Yan Morvan.

Ces 50 années de photographie vont se dévoiler dans leur totalité à travers plus de 100 magazines et livres, en livraison bi-mensuelle étalée sur quatre ans (minimum). Témoignage prolixe de Yan Morvan dans les profondeurs de l’âme.