Archives Yan Morvan - E-déchets (2002)
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26x32cm
2021
A l’heure présente, la vie entière de notre planète, depuis la naissance jusqu’à la mort, se détaille, jour par jour, sur des myriades d’astres-frères, avec tous ses crimes et ses malheurs. Ce que nous appelons le progrès est claquemuré sur chaque terre, et s’évanouit avec elle. Toujours et partout, dans le camp terrestre, le même drame, le même décor, sur la même scène étroite, une humanité bruyante, infatuée de sa grandeur, se croyant l’univers et vivant dans sa prison comme dans une immensité, pour sombrer bientôt avec le globe qui a porté dans le plus profond dédain, le fardeau de son orgueil. Même mono-tonie, même immobilisme dans les astres étrangers. L’univers se répète sans fin et piaffe sur place. L’éternité joue imperturbable-ment dans l’infini les mêmes représentations.
Yan Morvan est un singulier parmi les singuliers. Connu comme l’un des grands photographes de guerre, Morvan devenu le «sulfureux» pour avoir documenté le sexe et la pornographie dans les années 90, traîne une réputation que son goût pour les gangs ne semble pas contredire. En ouvrant ses archives à Quentin Euverte, c’est pourtant une autre partition qui apparaît ; celle de la comédie humaine. Il serait trop simple de n’y voir que des marginaux, c’est aussi des oubliés et des laissés pour compte dont il s’agit ici. Le spectacle ne réside pas que dans les paillettes, il préside en tout. Quelque part entre la poésie et le témoignage se trouve la réalité, et toutes ses fantaisies, même les plus extrêmes. Entre le sexe et la guerre, se trouve le progrès et sa myriade de vaincus, dont si peu capturent réellement l’histoire. Car c’est bien de toute cette mémoire dont parlent les Archives Yan Morvan.
Ces 50 années de photographie vont se dévoiler dans leur totalité à travers plus de 100 magazines et livres, en livraison bi-mensuelle étalée sur quatre ans (minimum). Témoignage prolixe de Yan Morvan dans les profondeurs de l’âme.
2021
A l’heure présente, la vie entière de notre planète, depuis la naissance jusqu’à la mort, se détaille, jour par jour, sur des myriades d’astres-frères, avec tous ses crimes et ses malheurs. Ce que nous appelons le progrès est claquemuré sur chaque terre, et s’évanouit avec elle. Toujours et partout, dans le camp terrestre, le même drame, le même décor, sur la même scène étroite, une humanité bruyante, infatuée de sa grandeur, se croyant l’univers et vivant dans sa prison comme dans une immensité, pour sombrer bientôt avec le globe qui a porté dans le plus profond dédain, le fardeau de son orgueil. Même mono-tonie, même immobilisme dans les astres étrangers. L’univers se répète sans fin et piaffe sur place. L’éternité joue imperturbable-ment dans l’infini les mêmes représentations.
Yan Morvan est un singulier parmi les singuliers. Connu comme l’un des grands photographes de guerre, Morvan devenu le «sulfureux» pour avoir documenté le sexe et la pornographie dans les années 90, traîne une réputation que son goût pour les gangs ne semble pas contredire. En ouvrant ses archives à Quentin Euverte, c’est pourtant une autre partition qui apparaît ; celle de la comédie humaine. Il serait trop simple de n’y voir que des marginaux, c’est aussi des oubliés et des laissés pour compte dont il s’agit ici. Le spectacle ne réside pas que dans les paillettes, il préside en tout. Quelque part entre la poésie et le témoignage se trouve la réalité, et toutes ses fantaisies, même les plus extrêmes. Entre le sexe et la guerre, se trouve le progrès et sa myriade de vaincus, dont si peu capturent réellement l’histoire. Car c’est bien de toute cette mémoire dont parlent les Archives Yan Morvan.
Ces 50 années de photographie vont se dévoiler dans leur totalité à travers plus de 100 magazines et livres, en livraison bi-mensuelle étalée sur quatre ans (minimum). Témoignage prolixe de Yan Morvan dans les profondeurs de l’âme.