La Nonpareille s’inspire de l’installation in situ de Batia Suter à l’université technique de Delft, dans laquelle elle a utilisé des archives de diapositives en verre provenant de la bibliothèque de l’établissement. Utilisées à l’origine entre 1900 et 1960 pour des cours de technologie mécanique, ces plaques visiblement usées documentent des machines, des matériaux industriels et des processus de production à une époque marquée par une mécanisation croissante. Suter retravaille ce matériel pour en faire une réflexion visuelle sur l’imbrication entre les humains et les machines, et sur la manière dont la technologie remodèle la perception, le travail et la vie quotidienne. De nombreuses compositions du livre consistent en des montages superposés, où plusieurs images se chevauchent pour créer de nouvelles formes et associations.

La Nonpareille expands on Batia Suter’s site-specific installation at TU Delft, in which she engaged with an archive of glass slides from its library. Originally used between 1900 and 1960 for lectures in Mechanical Technology, these visibly worn plates document machines, industrial materials, and production processes during a period of increasing mechanisation. Suter reworks the material into a visual reflection on the entanglement of humans and machines – and how technology reshapes perception, labour, and everyday life. Many compositions in the book consist of layered montages, where multiple images are overlaid to create new, morphed forms and associations.