Archives Yan Morvan - L’armée de poupées (2002)
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Prix unitaire
par
36 Pages
26x32cm
2021
Au début, on ne s’est pas méfiés. Faut dire qu’elles avaient l’air si cruches, avec leur bouches en ‹ O › et leurs yeux mal peints. Et les godes, avec leurs grosses molettes rouges : les sextoys jouaient sur le banc des remplaçants. Mais génération après génération, ils se sont améliorés. Et voilà qu’aujourd’hui, les poupées parlent. Elles peuvent même chanter des chansons. Elles ont la douceur des corps humains. Leur chaleur. Bientôt, elles vont bouger, arpenter le bitume.
Yan Morvan est un singulier parmi les singuliers. Connu comme l’un des grands photographes de guerre, Morvan devenu le «sulfureux» pour avoir documenté le sexe et la pornographie dans les années 90, traîne une réputation que son goût pour les gangs ne semble pas contredire. En ouvrant ses archives à Quentin Euverte, c’est pourtant une autre partition qui apparaît ; celle de la comédie humaine. Il serait trop simple de n’y voir que des marginaux, c’est aussi des oubliés et des laissés pour compte dont il s’agit ici. Le spectacle ne réside pas que dans les paillettes, il préside en tout. Quelque part entre la poésie et le témoignage se trouve la réalité, et toutes ses fantaisies, même les plus extrêmes. Entre le sexe et la guerre, se trouve le progrès et sa myriade de vaincus, dont si peu capturent réellement l’histoire. Car c’est bien de toute cette mémoire dont parlent les Archives Yan Morvan.
Ces 50 années de photographie vont se dévoiler dans leur totalité à travers plus de 100 magazines et livres, en livraison bi-mensuelle étalée sur quatre ans (minimum). Témoignage prolixe de Yan Morvan dans les profondeurs de l’âme.
26x32cm
2021
Au début, on ne s’est pas méfiés. Faut dire qu’elles avaient l’air si cruches, avec leur bouches en ‹ O › et leurs yeux mal peints. Et les godes, avec leurs grosses molettes rouges : les sextoys jouaient sur le banc des remplaçants. Mais génération après génération, ils se sont améliorés. Et voilà qu’aujourd’hui, les poupées parlent. Elles peuvent même chanter des chansons. Elles ont la douceur des corps humains. Leur chaleur. Bientôt, elles vont bouger, arpenter le bitume.
Yan Morvan est un singulier parmi les singuliers. Connu comme l’un des grands photographes de guerre, Morvan devenu le «sulfureux» pour avoir documenté le sexe et la pornographie dans les années 90, traîne une réputation que son goût pour les gangs ne semble pas contredire. En ouvrant ses archives à Quentin Euverte, c’est pourtant une autre partition qui apparaît ; celle de la comédie humaine. Il serait trop simple de n’y voir que des marginaux, c’est aussi des oubliés et des laissés pour compte dont il s’agit ici. Le spectacle ne réside pas que dans les paillettes, il préside en tout. Quelque part entre la poésie et le témoignage se trouve la réalité, et toutes ses fantaisies, même les plus extrêmes. Entre le sexe et la guerre, se trouve le progrès et sa myriade de vaincus, dont si peu capturent réellement l’histoire. Car c’est bien de toute cette mémoire dont parlent les Archives Yan Morvan.
Ces 50 années de photographie vont se dévoiler dans leur totalité à travers plus de 100 magazines et livres, en livraison bi-mensuelle étalée sur quatre ans (minimum). Témoignage prolixe de Yan Morvan dans les profondeurs de l’âme.